CJB Handball – Hirondelle de St Yo (-17 G – région) : 26-26

Après une série de déconvenues dont je vous passe les scores et les détails douloureux, notre équipe se retrouve en ce mois de novembre, dernière ex æquo de sa poule.

Ambiance : fête des morts et tranchées 14-18. Ce début ce saison nous fait vivre une situation sombre et inédite. Jusque maintenant et depuis les débuts sportifs de la plupart des joueurs de cette génération, les places de tête étaient pour eux.

Et nous, nous n’avons jamais vécu cette situation de supporters d’une équipe que toutes les autres arrivent à battre.

Il faut se faire une raison, même si c’est un peu dur. Quelque chose ne va pas.

Nos joueurs ont peut-être décidé d’explorer des espaces nouveaux ? Des terres inconnues et exotiques : le fond du classement ! Vous savez ce que c’est, ce mal de l’époque, cette mode du voyage, ce besoin de vivre ailleurs. On découvre de nouveaux paysages, de nouvelles sensations, de grands espaces… C’est sûrement mieux là-bas ?

Ou bien, ils sont lassés des victoires et des titres ? Ils ont inventé une manière de mettre du piment dans leur vie de joueurs ? Vous savez : un de ces paris idiots dont les vestiaires ont le secret : “Eh les gars, si on se laissait dériver jusqu’à la place de dernier et puis hop : une remontada de la mort !” Quelqu’un (pas forcément le plus malin) a crié : “Génial ! Chiche ?” Et l’idée idiote était lancée…

Ou bien, c’est une grève larvée ? Un mouvement social à retardement ? Façon gilets orange ? L‘équipe attend Noël pour convoquer une conférence de presse aux Bélians ? “On veut des maillots encore plus beaux ! Des chaussures payés par le club ! Plus de chocolat dans les crêpes de Christelle !”

Je vous laisse cogiter et m’envoyer vos hypothèses d’explication à l’adresse pourkoikonperd@oranges.bof

Ce samedi 9 novembre, un nouvel élément est à verser au dossier.

On reçoit L’hirondelle de St Yo, le 2e du classement. Depuis que l’autre dernier nous a battus, on se dit logiquement que ça va saigner.

Et bien non !!! Incroyable.

Un réveil ? Une résurrection ? Une fin de convalescence ? Un ras-le-bol des voyages ? Un conflit social résolu en catimini ?

A la mi-temps, nos – de 17 mènent de 4 buts dans un style dominateur qui nous rappelle le bon vieux temps.

Certes, les joueurs de St Yo reviennent des vestiaires remontés comme une pendule. Mettez-vous à leur place, les pauvres… Pour eux, ça sent la grosse contre performance.

Ils s’apprêtent à nous rattraper et à nous doubler comme une Porsche doublerait une voiture sans permis.

Mais impossible ! Ils avaient bien le pied au plancher, mais le dépassement n’a jamais eu lieu. Ce sera un match nul. 26-26.

Les dernières 15 minutes ont été anthologiques. A chaque but, la CJB reprend un but d’avance puis St Yo égalise.

Un combat de leaders. Nos joueurs ne perdent pas leurs nerfs. Avec quelques tirs indignes d’eux, des pertes de balles – par simple manque de précision, de dynamisme et sans doute de concentration collective -, ils parviennent quand même à contenir St Yo – qui se demande ce qui lui arrive.

Sans ces erreurs de fin de match, Bouguenais gagnait. Ils ont été dans ce match à leur vrai niveau. Un vrai niveau de CJB ! Leurs supporters ont retrouvé de la voix. Ça fait du bien, depuis le temps…

Mais on sent bien qu’il y a encore de mauvais réflexes de bas de classement qu’il va falloir définitivement gommer.

On se prend à rêver : c’est maintenant, la remontada ?

Si c’est le cas, on se souviendra que c’était le jour de l’anniversaire de leur coach Kévin !

Allez, bravo, continuez comme ça !

RV